Protection cyber : Dépasser les certitudes, nouvel enjeu des PME

Les dirigeants doivent dépasser la croyance que la cybersécurité est assurée dès lors qu’ils disposent d’un service informatique et de logiciels de protection.
Enjeux des PME

Un risque direct pour l’activité et le chiffre d’affaires

La multiplication des cyberattaques ne laisse aujourd’hui aucune entreprise à l’abri, qu’il s’agisse de grands groupes ou de structures plus modestes.
Bien que les incidents touchant les grandes entreprises soient médiatisés, les PME et ETI représentent des cibles privilégiées pour les cybercriminels.
Les conséquences d’une cyberattaque sont graves, avec un impact immédiat sur l’activité, le chiffre d’affaires, et même la pérennité de l’entreprise.

 

Protection cyber failed

 

Les PME et ETI qui subissent une cyberattaque subissent des répercussions immédiates sur leur activité et leur résultat.

Les systèmes sont paralysés, les services interrompus, les productions stoppées.

Chaque jour d’arrêt coûte cher, affectant directement le chiffre d’affaires. Contrairement aux grands groupes, les petites structures ne peuvent pas facilement absorber ces pertes.
Une interruption prolongée de l’activité peut même remettre en cause les relations avec les clients. Clients qui pourraient alors se tourner vers la concurrence, entraînant une baisse de revenus difficilement rattrapable.

 


 

Des surcoûts non anticipés

Une cyberattaque implique des coûts bien au-delà des pertes de revenus. Il y a les dépenses directes pour réparer les systèmes, les amendes RGPD en cas de non-conformité, les frais de dédommagement aux clients lésés. Il faudra également intégrer l’investissement nécessaire pour sécuriser davantage les infrastructures et éviter de nouvelles attaques. Ces surcoûts ne peuvent être lissés dans le temps et viennent fragiliser les finances de l’entreprise, avec un impact qui peut être fatal.

⇒ On estime les coûts d’une attaque à plus de 200.000€ dans 12% des cas !

Un enjeu de survie

Pour certaines PME et ETI, l’ampleur d’une attaque peut signifier la fin de l’entreprise. La perte de données critiques ou l’impossibilité de maintenir l’activité sont autant de risques majeurs. Plus qu’un simple incident technique, une cyberattaque est une crise qui peut anéantir des années de travail.

⇒ Pour les entreprises de moins de 10 salariés, le constat est même d’un arrêt d’activité dans 1 cas sur 2…

 


Êtes-vous certain de votre niveau de protection ?

La prise de conscience des dirigeants, clé de la prévention pour la protection cyber des PME

Face à cette réalité, il est essentiel que les dirigeants eux-mêmes prennent conscience du risque.

La protection cyber des PME ne peut plus être vue comme un « coût » ou une contrainte.
Elle doit être envisagée comme un investissement stratégique pour la pérennité de l’entreprise.

Au-delà des solutions techniques, qui sont essentielles mais ne suffisent pas, une politique de cybersécurité efficace nécessite une implication forte des dirigeants pour insuffler une culture de sécurité à tous les niveaux.

 

Les dirigeants doivent dépasser la croyance que la cybersécurité est assurée dès lors qu’ils disposent d’un service informatique et de logiciels de protection.

 

En réalité, penser ainsi revient à négliger le facteur humain. Il est en cause dans 80 % des failles de sécurité.

Les attaques évoluent aujourd’hui avec l’essor de l’intelligence artificielle, utilisée aussi par les cybercriminels pour automatiser des attaques sophistiquées. Sans formation continue et sans prise en compte du rôle de chaque collaborateur dans la sécurité de l’entreprise, les solutions techniques deviennent insuffisantes face à la complexité des menaces actuelles.

 

Des exemples concrets d’attaques liées aux erreurs humaines

  1. Le clic fatal sur un email de phishing :
    Un employé reçoit un email semblant venir de son responsable, demandant le transfert urgent d’un dossier ou l’ouverture d’un fichier joint. En cliquant, il active un logiciel malveillant qui infecte le réseau, ouvrant la porte aux cybercriminels. Ce type d’erreur coûte des millions aux entreprises chaque année.
  2. L’usage d’un mot de passe trop simple :
    Un salarié utilise le même mot de passe pour accéder à plusieurs comptes, y compris des plateformes personnelles peu sécurisées. Une brèche dans une application externe permet aux hackers de deviner ce mot de passe et d’accéder aux ressources de l’entreprise. Une attaque de ce type peut ouvrir l’accès à des informations sensibles, allant jusqu’aux données de clients.
  3. Le partage d’informations en réunion ou en déplacement :
    Les conversations non sécurisées autour de dossiers clients ou de plans stratégiques dans un café, un restaurant ou en ligne sont des portes d’entrée pour des acteurs malveillants, qui peuvent être présents physiquement ou infiltrés en ligne. Cela peut conduire à des vols de données critiques sans qu’aucun système informatique ne soit compromis.
  4. Le transfert de données via des supports non sécurisés :
    Un employé utilise une clé USB personnelle, ou son ordinateur personnel pour transporter des données de l’entreprise sans protocole de sécurité adéquat. Cela entraîne souvent la fuite de données sensibles, volées via des logiciels espions ou perdues en cas de perte du support.
  5. La mauvaise gestion des droits d’accès :
    Un collaborateur ayant quitté l’entreprise conserve son accès aux systèmes internes ou à des applications stratégiques. Sans un processus de révocation des accès, ce type de négligence peut offrir un accès permanent à d’anciens collaborateurs, voire à des tiers.

 

Ces exemples montrent combien les erreurs humaines et les comportements non sécurisés pèsent dans la protection cyber des PME. Pour que chaque employé adopte les bons réflexes et soit conscient des risques qu’il représente potentiellement pour l’entreprise, la formation et la sensibilisation sont essentielles.

 

Ready ?

 

Comment se préparer concrètement ?

Assurer l’évaluation des pratiques actuelles :
Un audit de sécurité est le premier pas pour identifier les faiblesses et prioriser les actions.

Organiser la formation des équipes :
La sensibilisation est essentielle pour éviter les erreurs humaines, à l’origine de la majorité des incidents.

Préparer son plan de réponse aux incidents :
Avoir un plan clair en cas d’attaque permet de réagir efficacement pour limiter les dégâts.

Renforcer les investissements :
Des moyens peuvent être ajoutés pour renforcer la protection cyber des PME. L’organisation d’un audit cyber permettra d’évaluer les moyens nécessaires.

💡Pour en savoir plus sur comment déployer ces actions : Cliquez ici pour entamer la première étape !

 


Agir pour pérenniser l’entreprise

La protection cyber des PME et ETI doit être abordée comme un levier stratégique, non comme une charge. Le dispositif de protection de l’entreprise ne doit plus dépendre que de l’informatique. Il doit être en mesure d’intégrer les enjeux business quotidiens.

Le bon dispositif est celui qui s’intégrera au sein de l’entreprise comme élément essentiel du business et de la protection des flux. Une véritable vigie cyber pour y voir clair par temps calme et servir de repère dans la tempête.

Pour en savoir plus sur la manière de transformer la cybersécurité en vigie cyber et découvrir comment l’intégrer au sein de votre entreprise, consultez cet article : PME et ETI : faire de la cybersécurité un levier.

 

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